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Autant d'entrées de fonds pour un si beau commerce, il faut que je me légalise avant que l'État ne se fait une joie de me pénaliser. 20000$ comme chiffres d'affaires et ceci par mois, sans compter les surplus ! Autant me considérer comme une riche héritière. Rien à voir ! Vous vous demandez sûrement comment je fais pour avoir autant d'argent alors que je suis une simple agente de marketing ? Ben c'est simple je fais le commerce le plus rentable du monde. Étant une héritière, mais pas du machin château, cuillère dorée à la bouche et plein de fric. Non, loin de là! comme vous tous je viens de cette masse grouillante sans délimitation que je me suis sortie avec brio. On ne saurait parler du commerce le plus rentable du pays sans parler de moi. Un accroc majeur à la règle!
Héritière, je le suis, de ce corps superbe aux courbes parfaites dérivant de mes ascendants. Un mélange parfait de ce qu'il y avait de beau et magnifique de chacun d'eux. Visage de madone avec les yeux bridés, nez aristocratique, lèvres légèrement retroussées un brin provocatrices, et surtout ce petit grain de beauté au coin des lèvres qui fait perdre la tête a plus d'un. Des seins fermes et hauts, ce ventre plat, et ce petit triangle, ce mont vénus source de tant de plaisir. Ouh lala lala! et je ne parle même pas de ce joli cul et de ses superbes jambes fuselées. Je ne suis pas narcissique mais autant l'admettre je suis ce qu'il y a de plus belle. Ce corps, cet héritage ancestral est la source même de ma richesse.
Vous savez on dit toujours rien de grand n'est accompli dans ce bas monde sans passion. Et ce que je fais, je le fais avec autant de passion que je vis. Nombres de vous, ont tendance a critiqué ce métier, surtout les femmes, rechignant même à le nommer dans les cercles les plus huppés. Moralistes? Pudeur ? Mais non! vous êtes juste jalouses n'ayant pas le courage de vivre votre passion délibérément et d'en profiter pleinement et grassement. Je vous plains mes chères, si seulement vous saviez comment vos maris adorent ce que je fais. Et j'en tire un max. Je les fais plaisir et je me fais plaisir. Vous auriez dû faire autant et les garder dans vos couches. Mais bon, cela m’arrange bien! sinon comment aurais-je pu gagner aussi bien ma vie ?
Le commerce du sexe et voilà mon métier et ma source de jouvence. Comment j'ai commencé ? Avant tout, sache que je suis en pleine conscience de ce que je fais, et je suis en freelance. Dès l'âge de 12 ans j'ai su que j'étais une attraction. Les hommes de tout âge me regardaient comme une bête de foire faisant tout pour m'approcher allant parfois même à des attouchements bénins. Je n’étais pas novice en la matière, je connaissais déjà tout. Alors j'ai fait un choix. Et comme agent économique, j'ai fait celui allant dans mon intérêt. Un prix pour chaque attouchement! Au début, c'était juste pour le blé mais le temps aidant le plaisir rejoignait la balance. Dès lors argent, plaisir, passion se mélangeaient pour un orgasme titanesque.
Aujourd'hui avec un revenu pareil, une patente est tout à fait de droit. En plus d'être une salariée subordonnée à ce patron qui par ailleurs paie très bien pour mes divins services je suis une non salariée ayant son propre domaine d'activité et ceci nécessite par ailleurs une patente. D'où la nécessité d'une autorisation fiscale. Je ne vais pas me mettre à vous faire un cours de fiscalité, non! Mais toute personne ayant à l'idée de créer une entreprise est en droit de tout savoir de la fiscalité.
Portant ma plus belle robe, ni séductrice ni bon enfant, j'étais fin prête pour le rendez-vous que l'un de mes chers clients m'avait si bonnement organisé.
"C'est a vous Madame, vous pouvez entrer"
Le bruit de mes talons aiguilles, seul dérangeait le silence des couloirs qui menaient au bureau du responsable de la DGI. Un coup frappé à la porte et je suis tout de suite invité à entrer, ce que je fis sans plus attendre.
Il était là, assis, bien calé derrière son bureau, un sourire coquin aux lèvres.
"Alors vous êtes là pourquoi Madame? Il me semble que vous vouliez une autorisation Fiscale, selon les dires de mon ami. Bonjour!
- Bonjour ! Répondis-je calmement, comme votre ami vous l'a si bien dit, je suis là pour une autorisation Fiscale, pour la pleine liberté d'exécution de mon activité. Il va sans dire que j'aurai une somme mirobolante à payer vu le nombre d'années que j'ai depuis la montée de la boîte. Ne vous inquiétez pas je suis prête à tout payer avant tout je veux être en règle avec l'État.
-Vous faites quoi comme commerce Madame ? Et où se trouve votre boîte ? Me demanda-t-il suspicieux.
- Une petite démonstration sera beaucoup mieux Monsieur, laissez-moi vous prendre en charge
- Vous aviez la pleine liberté Madame ! Dit-il le sourire au coin des lèvres.
Me levant lentement de ma chaise, j’avance langoureusement vers lui. Lui prenant gentiment la tête. Je l'embrasse à pleine bouche, lui mordillant les lèvres au passage tout en lui malaxant le thorax, accentuant la pression sur cette zone si sensible des tétons. Il se fit tout doux notre cher directeur alors qu'il gémissait et me passait les mains sur les fesses. Passant lentement à l'acte, je lui défis la ceinture. Me mettant lascivement à ses genoux tout en le regardant droit dans les yeux et en humectant les lèvres du bout de la langue. Le prenant doucement dans ma main, je lui fis un petit tour de pression à la tête, suscitant un petit cri de plaisir de l'homme.
Une petite caresse des testicules, il avait les larmes aux yeux. Pas trop costaud celui-là, on dirait qu'il n'avait jamais connu ce plaisir-là.
Bon encore une mission pour la petite Straxlee. Faisant une boucle de mes mains j'y fit une rotation légère tout autour du membre érigé tout en lui passant la langue sur le bout rosé. S'agrippant à l'accoudoir de la chaise, il fut saisi de soubresaut, craignant de tomber à la renverse de tant de plaisir.
Tout doux mon beau on a à peine commencé! Prenant les deux bijoux dans les mains, je délaissai un moment le mont Everest. Ils étaient chauds, soyeux et surtout doux et sensibles. Les prenant dans ma bouche, j'aspirai chacun a son tour dans ma gorge alors que mes mains faisant un long mouvement de va et vient le long de son membre. Un coup sur les boules un coup sur le gland parfait mixage.
Ne pouvant plus tenir, il hurla et j'ai eu une pleine giclée sur le visage et dans la bouche. Avalant goulûment ce breuvage improvisé rempli de bienfaits, je souriais de toutes mes dents. Un vrai travail de pro!
- Vous savez maintenant ce que je fais comme commerce ! Je suis marchande de plaisir et de sexe. Et tout mon corps de la tête au pied est source de plaisir et c'est ma boîte. Alors Monsieur a quand mon autorisation officielle ? Et combien?
Reprenant brusquement ses esprits, il fut sous le choc ne sachant quoi répondre sur le coup, puis entama d'une voix automatique
- Vous nous devez 5000 pour la patente pour l'année primaire de la montée de la boîte et dépendamment de votre chiffre d'affaires et votre niveau d'activité vous serez taxé, sans compter votre bilan d'ouverture et vos états financiers...
Il parla parla parla pour enfin dire une somme finale de 150000 Gds
-Bien Monsieur, votre calcul est parfait ! Je ne vous dois plus rien
-... Il me regarda incrédule, la bouche grande ouverte
- Et bien mon prix pour ce genre de service est de 200000 Gds et vous aviez été gratifié pour un montant de 150000 Gds. Cerise sur le gâteau le montant exact de mes dettes.
Lentement je m'en allais vers la porte. Tenant son pénis d'une main et de l'autre son pantalon il me rattrapa. Il m’a souri comme un bon enfant me disant poliment merci.
-Mon cher ce n'est qu'un prêt pour un rendu ! Vous savez où me trouver, n'oubliez surtout pas les papiers légaux.
Planté là en état de semi-réveil au milieu du bureau, sourire aux lèvres, il me regarda partir lascivement ondulante des hanches, tout en se caressant.
Il sera mon tout premier client légal. Fini la clandestinité !
Raphmarlie Charles
@Raphlee
illustration : Ducas